Tod et Rosalie autour d'une glace

Le visage de Rudolf se décomposa à la vue de l'anneau détruit. Je ne pouvais rien faire. Le garçon n'était pas mon ami. Je ne le connaissais pas vraiment. Seule la faiblesse passagère de Tod Bellasaim nous avait réunis sur le chemin de traverse des jours plus tôt. Ce soir-là le prince de Beauxbatons était de nouveau le lien qui nous unissait. Mais n'étant pas particulièrement proche de Tod, je ne me sentais pas liée à Rudolf. Si ce dernier avait été mon ami, sans doute j' eusse posé une main réconfortante sur son épaule ou son avant bras. Ce n'était guère le cas. Aussi restais-je silencieuse face à la constatation de l'anneau morcelé.

Tod se battait avec son ravisseur plus loin. Mais je ne le voyais pas. J'ignorais où il était. Mes sens n'étaient pas aussi aiguisés que ceux d'un auror ou d'un professeur de défense contre les forces du mal. Décidément il fallait que j'approfondisse mes connaissances dans le domaine. Je ne pouvais rester aussi faible. Rudolf me voussoya, mais je ne m'en aperçus pas. Il l'avait déjà fait plusieurs fois au cours de nos rencontres. Il émit l'hypothèse d'un enlèvement. Je n'en avais aucune idée. Tod semblait pourtant avoir passé la porte de son propre chef.

- Je ne sais pas Rudolf.

J'étais ignorante. Je ne m'y connaissais guère en enlèvement. Le combat n'était pas mon point fort. Je préférais la diplomatie.