Poudlard Express & voix 9 3/4

01/05/2017

Après avoir attendu le train sur la voie 9 3/4, le Poudlard Express arrive dans un panache de fumée grise. Vous restez quelques instants ébahi devant la locomotive rouge tout en pensant à l'aventure qui vous attend par l'intermédiaire de ce train. Vous savez que ce train vous guidera dans le lieu le plus fantastique de Grande Bretagne. Finalement, vous vous décidez à hisser vos valises dans le Poudlard Express.

Le Poudlard Express comportait de nombreux wagons. Les élèves riaient, discutaient joyeusement, se battaient même parfois. Que ce soit de jeunes adolescents heureux de se retrouver après deux mois de vacances, ou des enfants de onze ans effectuant leur premier trajet, tous étaient là pour la même chose : la magie. Ils devraient apprendre à la maîtriser, dans différents domaines. Ils en apprenaient plus sur son fonctionnement, mais aussi son histoire, ses origines. Les élèves du château se rendaient tous vers Poudlard pour l'enseignement de la magie. Mais cette année, ils n'étaient pas seuls. Les écoles de Beauxbâtons et Durmstrang ayant été détruites, leurs élèves étudieraient aussi à Poudlard. La plupart se réunissaient au bateau et carrosse puis rejoignaient ensuite Poudlard. Certains, plus aventureux, ou parce que c'est plus rapide, voyageaient dans le Poudlard Express avec les britanniques.

Une fois vos bagages au-dessus du marchepied, vous partez à la recherche d'un compartiment vide. Vous passez devant divers groupes d'amis joyeux, insouciants, tristes ou moroses. Tous ont leur propre groupe d'amis. Vous rêvez d'être comme eux, bien entouré et plaisantant autour d'une table. Après avoir traversé maints compartiments, vous en trouvez un inoccupé. Vous vous asseyez sur la banquette rouge, à place près de la fenêtre. L'horloge du quai sonne les onze heures et le train démarre. Vous observez à travers la fenêtre le paysage défiler de plus en plus vite. Un élève pousse la porte du compartiment et vous demande l'autorisation de s'asseoir près de vous. Vous poussez fébrilement vos affaires pour lui laisser une place. Vous faites ensuite connaissance avec lui. Le voyage commence pour de bon !

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Messages : 220 Date d'inscription : 26/08/2017

RP libre !

Aliénor monta dans le train. Elle partit à la recherche d'un compartiment vide, mal à l'aise. C'était la première fois qu'elle prenait le Poudlard Express. Elle se demandait comment se passerait le voyage, ou si seulement elle parviendrait à s'intégrer. Elle ne se sentait pas encore à son aise parmi les anglais. Les élèves lui paraissaient si étranges, plutôt agités, tous amis. Ah, si seulement son beau château n'avait pas été détruit. Elle aimait Durmstrang de tout son coeur, l'école lui avait enseigné tout ce qu'elle savait jusqu'à ce jour. Elle avait pu y développer ses talents. Seulement, des mages obscurs lui avaient arrachés. Que faisait elle là, debout dans un wagons qui risquait de dérailler à chaque instant.

L'adolescente trouva un compartiment vide. Elle posa ses bagages dans les filets à bagages et attendit. Que faire dans ce lieu, seule, à attendre son destin ? Aliénor s'assit près d'une fenêtre et observa le paysage qui défilait. C'était si différent de ce qu'elle connaissait. La végétation était plus dense. Le froid de l'hiver ne l'avait pas encore attaqué, lui arrachant toutes ses feuilles. La jeune fille attendit. Quoi ? Elle l'ignorait. Les minutes passaient.

Retraitée Messages : 76 Date d'inscription : 02/05/2017

Je te rejoint Aliénor :3
il n'y avait plus aucun compartiment de vide, je fus alors obligée de devoir m'asseoir à côté de quelqu'un. Je cherchais la personne la moins agressive, la plus silencieuse, celle qui ne me tirerait pas de mes pensées toutes les cinq secondes afin d'entamer des conversation qui n'ont pas de sens. D'un pas calme, j'entrai dans un compartiment déjà occupé par une fille plutôt jolie, et je m'assis en face d'elle. C'était la première fois que je prenais le poudlard express, d'habitude, c'était le carosse qui m'emmenait à beauxbâton, mais les temps ont changés. Mon ancienne école fut réduite en miettes, et me voilà à Poudlard, triste, dépourvue du moindre sourire, avec des gens que je ne connaissais pas. Etrangement, ce fut moi qui entamai la conversation avec cette fille. Tout comme moi, elle devait être perdue ici, mais ce n'est pas pour ça que je voulais lui parler. c'était juste pour m'excuser de la déranger, juste par politesse. D'une voix légère, je lui demandai "Française ? English ? русский". madame Brington m'avvait dit qu'un système magique d'auto traduction avait été installée à Poudlard, mais je ne pense pas que ça soit de même dans ce train. Heureusement pour moi, je connaissais quelques mots dans ces trois langues. Je n'aimais pas la poitesse, autant que je n'aime pas les impolis, mais je n'avais pas envie d'avoir d'histoires avec quelqu'un, je n'avais plus envie de rien, même plus de vivre. Triste, je mis ma tête entre mes genoux, je me repliai sur moi-même, comme si je n'arrivais plus à m’ouvrir aux autres, comme si je n'en avais plus envie.

Messages : 220 Date d'inscription : 26/08/2017

Aliénor poursuivit son observation du paysage jusqu'à qu'un bruit lui fît détourner la tête. Elle remarqua une jeune fille qui ne devait pas avoir une grande différence d'âge avec elle. Elle devait probablement chercher un wagon pas trop plein, ce qui l'avait conduit ici. Ses affaires casées, la jeune fille s'installa. Elle entama la première la conversation.

- Française ? English ? Pусский ?

La demoiselle de Watteville fut surprise des connaissances de sa future camarade dans les différentes langues. Aliénor n'avait pas appris les trois langages. Elle savait qu'elle devait apprendre l'anglais pour suivre les cours à Poudlard, mais elle n'était pas pressée. Si seulement tout pouvait redevenir comme avant... Elle se demandait jusqu'où allait les connaissances de sa voisine de train en russe.

- Я русский, а вы?

C'était sans doute stupide, sa voisine ne pouvait pas connaître le russe qui était une langue rare. Aliénor se présenta dans sa langue natale.

- Меня зовут Aliénor ; Мне 13, а ты?

Aliénor espérait que sa voisine se montrerait bavarde. Même si elle n'avait pas envie d'exprimer toute sa douleur sur les événements passés, elle savait que parler lui ferait du bien. Elle souhaitait aussi être tombée sur une voisine sympathique, agréable et pas hautaine.

Retraitée Messages : 76 Date d'inscription : 02/05/2017

- Я русский, а вы?

Intérieurement, je grimaçai. Le russe était des trois langues, celle que je connaissais le moins, et il me serait quasiment impossible de tenir une conversation avec elle dans cette langue. Cela ne me dérangeait pas vraiment, je n'aime pas parler, mais j'aurais quand même aimé me présenter au moins, par politesse. Et puis, cette fille m'inspirait confiance, j'avais envie de lui parler, de me confier. Enfin non, depuis quelques temps, je n'ai plus envie de rien, je fais juste ce dont j'ai besoin. J'avais donc "besoin" de lui parler. La fille ouvrit la bouche, et à nouveau, une douce mélodie sortit de sa cage :

- Меня зовут Aliénor ; Мне 13, а ты?

Je n'avais pas compris ce qu'elle voulait dire, mais j'en déduis qu'elle me demandait comment je m'appelais. Tout le monde demande ça quand il veut entamer une conversation. J'ai donc gentillement répondue à mon tour "Aurore", avant de rajouter maladroitement "française". Chaque mot me faisait mal à la gorge, j'avais peu à peu perdu l'habitude de parler, et chaque son provenant de ma voix était pour moi rare et précieux, d'une douceur et d'une beauté sans égal. Après tout, ne dit-on pas que ce qui est rare est cher ?

Messages : 220 Date d'inscription : 26/08/2017

Aliénor attendit la réponse de la jeune inconnue. Cette dernière ne devait comprendre si bien le russe donc. L'étrangère lâcha finalement deux uniques mots.

- Aurore, Française

Aliénor, Aurore, deux noms terminant par la même syllabe. Était-ce une coïncidence ? Rien n'était certain. La jeune fille au cheveux châtains observait attentivement son interlocutrice. Aurore était repliée sur elle-même, sa tête entre les genoux. Elle ne devait pas être très à l'aise. Le fait d'avoir prononcé deux uniques mots semblaient la faire souffrir. La russe ignorait comment elle allait communiquer avec la française. Comment s'était elle mise dans de tels draps ? Ce n'était pas sa faute si son école avait été détruite. L'adolescente rageait une fois de plus contre les criminels. Elle fixa à nouveau la française, qui était dans le même cas qu'elle. /Ça nous fait un point commun./ pensa-t-elle. /Ce n'est pas une personne qui jouit tranquillement de la vie pendant que c'est la guerre à un autre endroit de la planète./ Aliénor était déterminée à venger son école. Elle ne laissait rien paraître sur son visage.

Elle eut soudain une illumination. Ses sœurs ayant étudié à Poudlard, elle connaissait quelques brides d'anglais. Rien de compliqué, bien entendu mais peut-être que son interlocutrice serait plus apte à parler ce langage. L'envie ou le besoin de parler la poussa à faire le pas. Elle ouvrit la bouche et avoua, gênée.

- You have a beautiful name.

Aliénor guetta la réaction de la jeune fille assise en face d'elle. Elle répéta la question qu'elle avait posé tout à l'heure en anglais cette fois-ci, espérant vivement qu'Aurore comprenne. Sinon, la communication serait impossible, dans le train en tout cas.

- I am 13 years old, and you ?

Que diraient ses parents quand ils apprendraient qu'elle avait employé l'anglais qu'elle avait toujours rechigné à apprendre. Fière d'elle, Aliénor projetait d'écrire une lettre racontant ses exploits à ses parents prochainement..

Retraitée Messages : 76 Date d'inscription : 02/05/2017

- You have a beautiful name.

Je pris ce compliment de plein cœur, et cela me fit presque sourire. Cette fille était si ... gentille. Je ne pus m'empêcher de la comparer à tout le mal que contenait ce monde : ce sorcier qui m'avait enfermé dans la glace, ces garçons qui se moquaient de moi tout le temps, ce destin qui s'acharnait contre moi. Cette fille était attentionnée envers moi, c'était la première à me complimenter. Pour elle, je fis l'effort de surmonter ma plus grande peur : de parler. Malgré le douleur qui broyait mes lèvres, la souffrance qui torturait ma mâchoire, je continuais toujours cette conversation avec plus de volonté que je n'en avais jamais éprouvé :

- Thanks ! And you, What's your name ?

je me remis la tête sur les genoux, comme si mon moment de folie avait laissé place aux regrets, comme si la méfiance revenait, que la simple félicité de recevoir un compliment n'était pas suffisante pour chasser des décennies de malheur et d'impuissance, prisonnière de la glace. la douleur commençait à revenir, et la question qui suivit fut violente et blessante, comme une trahison. Je ne répondis pas, faisant semblant de ne pas avoir entendu. Je ne savais pas quel était mon âge, je ne savais plus ; je ne savais rien de toute façon ; j'étais perdue. Un court sanglot perla le long de la rivière de mon âme, et je savais pourquoi, j'en connaissais la raison, mais aurais-je un jour le courage de l'avouer ?

Messages : 220 Date d'inscription : 26/08/2017

Aurore apprécia le compliment de l'élève de Durmstrang et lui demanda à son tour son nom. La jeune Aliénor la regardait avec surprise. La russe lui avait déjà donné son nom, suit à quoi la française lui avait donné le sien. Néanmoins, Aliénor se répéta. Ce n'était pas étonnant qu'on ne retienne pas son prénom alors qu'elle ne l'avait dit qu'une fois.

- My name is Aliénor.

Aliénor remarqua aussi quelque chose d'étrange sur son interlocutrice. Cette dernière ne lui avait pas donné son âge, ignorant délibérément la question à deux reprises. /C'est étrange. Peut être ne veut-elle pas le dire./ Sachant qu'il était inutile de se répéter, Aliénor n'insista pas. Elle tourna la conversation sur un autre sujet : la famille. Elle réfléhit d'abord à ses paroles avant de parler dans le langage qui lui était peu familier.

- Do you have brothers or sisters ?

Aliénor fixa avec plus d'attention son interlocutrice, de plus en plus intriguée. Qui était-elle pour ne pas révéler son âge ? Avait-elle des secrets à dissimuler ? Voyant la larme qui perla le long du visage de la rousse, Aliénor se sentit honteuse, honteuse d'avoir mis mal à l'aise la mystérieuse jeune fille. Elle n'aimait pas entrer en conflit directe avec les gens. Elle espérait qu'Aurore ne fut pas peureuse. Le fait qu'elle soit à Beauxbâtons ne jouait pas en sa faveur.

Retraitée Messages : 76 Date d'inscription : 02/05/2017

- My name is Aliénor.

Aliénor, quel beau nom. Quel nom doux, quel nom léger. Il y avait quelque chose dans ce nom qui me paraissait refléter la personne d'Aliénore, peut-être dans les manières, ou dans la sincérité. Il y avait aussi dans ce prénom, dans cette personne, une naïveté que je ressentis de plus belle lorsqu'elle me demanda "Do you have brothers or sisters". J'aurais aimé lui répondre franchement, mais je ne savais pas. je ne savais pas quel âge j'avais, ni quelle était ma famille. Je ne me souvenais que du rire guérisseur de celle qui semblait être ma petite soeur, mais pour le reste, je ne savais pas. I don't Know.

- I don't know

Une nouvelle larme coula le long de ma joue gauche. En vérité, ça n'était pas d'évoquer mon passé qui me faisait souffrir à ce point. même si pour moi, l'amnésie était une douleur très profonde et très frustrante, là, c'était bien plus profond, bien plus frustrand, bien plus douloureux. Je n'eus de mal à comprendre que c'était de l'amour. Mais comment lui faire comprendre ? Comment y penser ? Pourquoi lui faire comprendre ? Pourquoi y penser ?

Messages : 220 Date d'inscription : 26/08/2017

La mystérieuse Aurore répondit qu'elle ne savait pas. Elle ne connaissait apparemment rien à sa propre vie. Elle ignorait son âge, ignorait si elle avait des frères et sœurs, ignorait tout de ses origines. Aliénor se demanda si son interlocutrice lui mentait. Peut-être ne voulait elle après tout rien révéler de sa vie privée ? C'était possible. Son comportement était étrange. Néanmoins, l'attitude renfermée de la Française, ses larmes convainquirent finalement la Russe qu'elle lui disait la vérité. Ou la jeune Aurore était une actrice de talent, ou un véritable traumatisme la marquait à vie. L'élève de Beauxbâtons décidé alors de tourner la conversation sur un autre sujet : l'école qui les attendait toutes les deux.

- Are you anxious, too ? I'm not sure that we will have good teachers in Hogwarts. Do you know how English are ?

Aliénor ne parlait pas avec beaucoup de fluidité. Ses mots étaient hachés.. Elle commettait sans aucun doute des erreurs d'anglais. Mais comment pouvait elle discuter autrement ? En ce monde bouleversé, elle sentait la nécessité de partager avec quelqu'un. Si ce quelqu'un était une française, tant pis. Au moins la destruction de leurs écoles les rapprochait.

Retraitée Messages : 76 Date d'inscription : 02/05/2017

- Are you anxious, too ? I'm not sure that we will have good teachers in Hogwarts. Do you know how English are ?

- i'm not anxious, Hogwart's professors are beautifouls

Je répondis dans un brouillard d'anglais se mêlant à mon accent et à mon vocabulaire français qui rendait le tout incompréhensible. La présence d'Aliénor provoquait en moi autant de douleur que de bonheur, et cette constante dualité de mes émotions me faisait souffrir un peu plus à chaque mot qu'elle prononçait. J'avais à la fois envie d'être à côté d'elle, et de l'écouter, et à la fois envie de m'éloigner, afin de ne pas souffrir d'avantage. C'était compliqué, je me sentais piégée, et j'avais l'impression qu'elle se doutait de quelque chose. Je lui souris faiblement tout en cherchant que faire. Madame Flume nous interrompit en nous proposant quelque chose à manger. Je regardai fixement Aliénor comme pour lui demander son avis, moi, je n'avais ps faim, mais si elle voulait manger quelque chose, alors je mangerais avec elle, comme pour partager quelque chose de précieux, une carte chocogrenouille peut-être ?

Messages : 220 Date d'inscription : 26/08/2017

Aliénor avait demandé à la Française ce qu'elle pensait des professeurs à Poudlard. Cette dernière avait répondu qu'elle n'était pas anxieuse et que les professeurs étaient beaux. Aliénor fixait son interlocutrice. Elle ignorait si elle était sincère. Mentait elle volontairement ? Cachait elle un secret ? Aurore lui avait affirmé qu'elle n'était pas stressée. Pourtant, tout dans son attitude démontrait le contraire. Elle parlait avec difficulté. Elle bloquait à chaque mot. Aurore ne s'amuserait pas à faire des grimaces volontairement. Aliénor choisit de croire la jeune fille. Elle mit la difficulté à faire sortir les mots sur le fait que l'anglais n'était pas sa langue natale. La Russe se voulu rassurante et compréhensive.

- Don't worry. I will not push you to talk anymore if you don't want.

Aliénor avait eut tout le temps de préparer sa réponse. Elle n'était pas sûre d'utiliser les termes les plus appropriés. Mais qu'importe. Elle espérait que son ton ferait passer le message. La troisième année ne comprenait pas pourquoi la Française avait dit que les professeurs étaient ravissants alors qu'elle interrogeait sur la qualité de leur enseignement. Mais qu'importe. Une vendeuse de confiserie arriva dans le wagon. Aurore ne voulait rien. Aliénor elle avait faim et voulait découvrir les confiseries anglaises. Elle prit un bonbon qu'elle ne connaissait pas et paya les mornilles qu'il coûtait. La dame partie, elle croqua avec avidité dedans.

A sa plus grande surprise, Aliénor se retrouva la tête en bas. Heureusement qu'elle ne portait pas une jupe. Sinon elle aurait été gênée qu'on puisse voir ses frêles jambes. Surprise, elle ne prononça pas un mot. Elle questionna son interlocutrice.

- Do you know how I can be straight again ?

Elle avait demandé comment elle pouvait être à nouveau droite. Ce n'était pas vraiment à l'endroit, mais le message passait sûrement.

- Have you ever seen that ? Sorry, if you don't want to talk you can just move your head.

Aliénor se demandait si les britanniques avaient coutume de manger des bonbons piégés. En tout cas, cette confiserie n'était pas mauvaise. Elle goba le reste de la praline et se retrouva de nouveau à l'endroit.

- Тьфу!

Préfet Messages : 211 Date d'inscription : 13/11/2017

Libre !

*1er Septembre. L'heure du grand départ avait sonné pour Will McAlister. Seul dans sa chambre issue d'un orphelinat dans la proche banlieue londonienne, le jeune homme vérifiait s'il n'avait rien oublié. Lorsqu'enfin Will fût paré au décollage, le garçon enfila son sac à dos puis, s'empara de sa valise dans sa main droite avant de se diriger vers la porte de sa chambre. La porte ouverte, le jeune homme s'arrêta un instant afin d'adresser un dernier coup d’œil à sa chambre, son lieu de prédilection depuis deux ans maintenant - depuis qu'il avait quitté le Manoir parental à la suite du décès de sa mère et ne voulant pas cohabiter avec un père cruel qui passait son temps à le cacher de toute vérité. Un léger sourire en coin esquissé et le McAlister fit volte-face, tournant une page de son histoire afin d'en écrire une nouvelle dans un lieu somme toute différent.

Le trajet entre l'orphelinat et la gare de King's Cross fût rapide. Quelques kilomètres dans un bus chargé d'écoliers en uniforme et la toiture de la majestueuse gare se fit enfin apercevoir. Will ne traîna pas longtemps dehors et se contenta de se diriger vers le hall de gare. Ce n'est qu'une fois là-bas qu'il s'arrêta un instant afin de sortir son billet d'embarquement qui lui avait été joint avec sa lettre d'admission à Poudlard pour consulter le numéro du quai sur lequel il devrait se rendre. 9 3/4. Le garçon inclina légèrement la tête sur le côté. Manifestement, le chef d'établissement semblait avoir omis d'indiquer où se trouvait cette fameuse voie. Néanmoins et après mûre réflexion, l'enfant pensa qu'un quai portant un tel numéro se trouverait sûrement entre les voies 9 & 10, ce vers quoi il se dirigea après avoir récupéré sa valise en main. C'est là que le jeune McAlister vit le spectacle le plus étonnant que l'on puisse apercevoir dans une gare. Une élève, suivi vraisemblablement de ses parents, venait de traverser un mur situé entre les deux voies qui se dressaient sous le regard de Will. Il se frotta les yeux, ébahi par ce qu'il venait de voir. Puis, en reprenant ses esprits et se rappelant de la culture dans laquelle il avait vécu pendant une bonne partie de son enfance, il décréta qu'après tout cela n'était rien de plus banal pour un Sang-Pur. De plus, il fallait bien cacher l'existence d'un Monde Magique aux yeux des Moldus. Alors, suite à un compte à rebours improvisé, le jeune homme se mit à courir en direction dudit mur, puis le franchit.

En un instant, le paysage changea autour du garçon. Les quelques commerces moldus avaient été remplacés par une large locomotive, suivie de plusieurs wagons, aux couleurs rouges et noires. L’impressionnante bête de fer avait le don d'émerveiller le jeune élève qui rentrait en première année à Poudlard. Mais pas le temps de rêvasser ! Will, sa valise en main & son sac fermement agrippé, se hissa dans le premier wagon où il put et se mit en quête d'un compartiment où il pourrait s'installer. Au terme de plusieurs minutes, le McAlister trouva enfin une place dans un compartiment. Il porta sa malette qu'il déposa sur le porte-bagages, ôta son sac à dos qu'il jeta sur la banquette, puis se laissa retomber également tout en poussant un profond soupir. Son regard se posa ensuite sur la vitre du compartiment. Will se perdit alors dans un flot de pensées en attendant le départ du Poudlard Express. *

Fondatrice Messages : 227 Date d'inscription : 02/09/2017

Je te rejoins Will !

Un appartement à la façade d'un blanc sali situé au cœur de Londres. Jusque là tout paraît normal quand on ne sait pas qu'une sorcière y habite. Les voisins, des grands parents sympathiques, considéré la jeune femme commune une simple fille naïve et maladroite à force d'apprendre qu'elle a cassé un mur ou bien la fenêtre donnant sur la rue principale. Kate se contentait de leur sourire gentiment avant de nettoyer soigneusement son appartement qui avait été légèrement endommagé à cause d'une potion ratée. Elle allait chercher un balais - moldus pas magique - lorsqu'elle trébucha et se cogna contre l'horloge accroché au mur. Le cadran affichait 10H50. Le Poudlard Express allait partir en direction du château dans 10 minutes !

La soeur de Kate, une élève de Poudlard, avait insisté pour que celle-ci prenne le Poudlard Express afin qu'elle puisse se voir dedans pour la première fois. En effet, la directrice préférait arriver un jour plus tôt au château mais devant les supplications de l’adolescente elle n'avait pu résister de lui promettre. Le problème c'est qu'elle risquait d'arriver en retard à cause de sa maladresse. Kate se précipita dans l'entrée de son appartement pour se munir de sa veste et de ses chaussures et après avoir pris sa valise elle se transporta dans une rue déserte non loin de la Gare de King's Cross. Les poumons en feu, elle poussa la porte de la gare sans faire attention aux moldus qu'elle bousculait et fonça droit vers le mur qui menait au quai 9 3/4.

Kate leva son regard pour vérifier l'heure: 11h00. Le Poudlard Express allait partir ! En effet, les familles des élèves commençaient à se reculer et faisaient de grands gestes de la main à leurs enfants qui étaient déjà installés dans les compartiments. Le train avança de plus en plus vite. La jeune femme ne réfléchit pas et couru en direction du train pour sauter dessus. A l'aide d'un sortilège elle resta collée à la vitre d'un des compartiments alors que le train avançait si vite que l'air glaçait les yeux de Kate. Elle détourna le regard et découvrit un jeune garçon à l'intérieur du compartiment. Pour donner bonne impression, elle évita de hurler qu'elle était en panique totale et qu'elle allait tomber d'un moment à l'autre et finit par lâcher d'une voix assez forte pour que l'élève comprenne :

- Pourrais-tu m'aider à monter dans le train ?

Préfet Messages : 211 Date d'inscription : 13/11/2017

*Confortablement installé sur la banquette, Will avait le regard perdu sur le paysage qui défilait à travers la seule vitre du compartiment. Les hauts immeubles laissèrent bientôt leurs places à la rase-campagne anglaise, signe que le Poudlard Express venait de quitter la gare de King's Cross à destination de l'école de sorcellerie & de magie. Le jeune homme tentait de s'imaginer à quoi pouvait bien ressembler une année au sein de l'école. En outre, il se demanda dans quelle maison le Choixpeau le répartirait. Allait-il rejoindre la maison Serpentard tout comme ses géniteurs ? Ou bien était-il destiné à un tout autre avenir ? L'enfant n'eût pas le temps d'y songer qu'une voix interrompit le cours de ses pensées. Son regard se dirigea alors vers l'extérieur du compartiment où, derrière la vitre du couloir, se tenait une jeune femme. Le McAlister se leva de son siège pour dévisager, tout en penchant légèrement sa tête sur le côté, celle qui venait de lui adresser un appel de détresse. Au premier abord, il ne fit rien. S'entraînait-elle à un concours de cascades que Poudlard organise chaque année ? Ou bien, en bonne nombriliste, cherchait-elle à attirer l'attention des voyageurs ? Le jeune homme n'avait pas coutume d'être réputé pour sa bienveillance, au contraire, Will était le genre d'enfant qui se sentait complètement indifférent par les personnes autour de lui. Il pouvait bien se moquer de ce qui se passait dans son environnement, sa vie continuerait tranquillement son cours. Le jeune homme fit donc volte-face mais avant de se rasseoir sur la banquette, une question le tarauda tout de même. Comment cette jeune femme avait-elle fait pour se retrouver dans cette situation si délicate ? Alors, le première année décida d'aller tirer les vers du nez de la demoiselle en détresse.*

Excusez-moi mais ... je suis en première année. Je ne connais pas de sortilèges capables de vous aider. Il va vous falloir vous hisser jusqu'à l'ouverture de la vitre.

*Sur ces mots, Will se mit sur la pointe des pieds afin d'ouvrir l'espace de la vitre supérieur de manière à laisser suffisamment de place à l'intruse pour se glisser à l'intérieur du Poudlard Express.*

Je ne savais pas que Poudlard comptait quelques cascadeurs, qui plus est des amatrices de sensations fortes ...

*Ces mots, prononcés avec la plus grande indifférence que pouvait marquer un enfant de onze ans, étaient sortis tous seuls de la bouche du McAlister qui se contenta de regarder ce que ferait son interlocutrice. Allait-elle réussir à passer à travers la trappe que le jeune homme venait de lui ouvrir ?*

Fondatrice Messages : 227 Date d'inscription : 02/09/2017

Le train passa au dessus d'un lac. La jeune femme accrochée désespérément au seul accrochage de la vite regardait fixement l'élève à l'intérieur du compartiment. Les cheveux de cette dernière claquait contre le vent tandis que le jeune garçon restait à la regarder d'un profil impeccable des pieds jusqu'à sa dernière mèche de cheveux. Surtout ne pas s'énerver ! Il ouvrit la bouche pour prononcer quelques paroles que la directrice ne comprit pas; elle était trop occupée à le fixer se mettre sur la pointe des pieds et ouvrir la petite fenêtre qui servait à aérer. Il se moquait ouvertement d'elle ! Elle serra les dents lorsqu'il se moqua d'elle en prononçant d'autres paroles que cette fois-ci elle perçu très clairement.

Kate se mise à réfléchir pour se sortir de cette galère - car elle n'allait plus tenir très longtemps - tout en se vengeant discrètement de la provocation de l'élève. Comme une révélation, elle sortit de sa poche un bout de bois magique; sa baguette. Seulement, elle ne devait pas faire sauter quelques compartiments du train ni même le détériorer tout court. Alors comment faire ? Il se trouvait que dans sa poche était rangé une petite potion qu'elle s'était amusée de préparer le matin même, une potion à la couleur rose bonbon; un philtre d'amour. Un sourire mesquin apparu sur le visage de la directrice. A l'aide d'un sortilège, elle fit sortir le liquide se trouvant dans le flacon et le fit entrer par la petite ouverture de la fenêtre jusqu'au garçon. Elle n'arrêta d'agiter sa baguette que lorsqu'elle fut sûr que le liquide était bien entré dans la bouche de l'élève.

- Tiens mon joli, boit ceci ! Tu devrais te sentir beaucoup mieux après et moi aussi.

Préfète Messages : 50 Date d'inscription : 05/05/2018

Son impressionante valise derrière elle, Lucy se jeta dans le premier compartiement où il y avait de la place. Il n'y avait personne. Tant pis. Elle serait tranquille.
Son bagage dans le filet et sa bagette magique toute neuve sur les genoux, la jeune fille regardait le paysage défiler par la fenêtre. Elle était un peu désorientée, mais elle était décidée à ne rien laisser paraître. Sentant l'ennui la gagner peu à peu, elle prit un livre donc elle ne tourna pas une seule page. Peut-être que quelqu'un allait entrer dans son compartiment. Elle l'espérait un peu. Arriver à Poudlard sans connaître personne n'était guère tentant. Elle secoua sa crinière brune avec impatience et se leva pour aller voir les autres d'elle-même. Une brusque secousse la fit retomber sur son siège immédiatement. Avec un profond soupir, Lucy se résigna à rester confinée dans son compartiment, en espérant que quelqu'un vienne troubler cette "tranquillité" qui ne lui convenait pas.

Messages : 220 Date d'inscription : 26/08/2017

Aliénor rentrait de vacances. Elle avait passé la Toussaint en Bulgarie, avec sa famille au grand complet. Elle était heureuse de retrouver ses frères et soeurs plus âgés. Mais toutes les bonnes choses avaient une fin. Elle devait retourner à Poudlard. Elle prit d'abord un portoloin de Durmstrang jusqu'à une rue à proximité de la gare King's Cross. Elle regrettait de ne pouvoir rejoindre Poudlard sur le vaisseau de Durmstrang. Mais les étudiants ne pouvaient plus se le permettre question de sécurité et d'efficacité. Le trajet en bateau, même magique était bien long.

Aliénor monta dans le Poudlard Express, un petit bagage à la main. Elle ne s'encombrait pas d'une grosse valise, car son petit sac était extensible. Elle était sorcière et en profitait ! Elle circula parmi les wagons. Elle ne souhaitait pas rejoindre un wagons trop encombré, où elle n'arriverait pas à se faire une place. Elle trouva un wagon occupé par une jeune fille à la peau mate, aux cheveux sombres, de la même taille qu'elle.

- Bonjour ! Je peux m'asseoir ici ?

16/02/2018

Thomas rentrait de chez son meilleur ami moldu. Il avait passé de très belles vacances avec son ami, qui était depuis presque devenu un frère de coeur. Les deux garçons s'étaient rencontrés, plus jeunes, à l'école. Depuis, ils étaient inséparables. Mais malheureusement pour eux, régulièrement, Thomas devait partir pour Poudlard, loin de son ami.

Arrivé à la gare de King's Cross, il dit au revoir à ses parents venus pour une fois puis fonça dans le mur entre les quais 9 et 10. Arrivé sur la voie 9 3/4, Thomas prit sa valise et sa chouette et monta dans le beau et grand train rouge. Il savait qu'en tant que préfet il devrait passer au devant du Poudlard Express mais Thomas voulait d'abord discuter un peu avec d'autres élèves. Au bout de quelques minutes de recherches, le septième année trouva enfin un compartiment presque vide, il n'y avait qu'une jeune fille assise et une autre qui s'apprêtait visiblement à s'asseoir elle aussi.

-Bonjour ! Je peux m'asseoir moi aussi ?

Messages : 24 Date d'inscription : 27/12/2017

J'éspère que je ne vous gêne pas :')

La blairelle soupira de bonheur lorsque elle fut dans le train, malgré le poids de sa valise et sa lourde robe. Elle avait hâte de pouvoir auter sa robe qui l'a faisait penser à chez elle. Elle se retourna. Dernière elle, Frederica, son ainée qui allait bientôt les quitter pour pouruivre sa vie, étant en denière année à Poudlard. Ensuite, venait Lucia, qui du haut de sa troisième années, se débrouillait très bien chez les bleus et bronzes. La petite dernière, Morgana avait un regard décidé. La fillette de onze ans avait toutes les qualitées de gryffondore. Bianca s'éffaça pour laisser partir ces soeurs rejoindrent leurs amies. Elles avait toutes finie par faire leurs vie. sauf elle, la troisième soeur De Conti, trop éffacée pour aller de l'avant. Du haut de sa cinquième année, elle ne conaissait pas grand monde et elle palie en constatant qu'elle allait devoir s'incruster dans un compartiment. Il fallait reconnaître qu'avec sa robe de style mileu du 19ème siècle, elle aurait eu surement plus de place dans un musé que dans un train. Aussi, lorsque elle poussa la porte du compartiment, elle avait les jambes tramblantes et les joues rouges.

-Heu... Bonjour heu... J'éspère que je ne vous dé-dérange pas. Je p-peux venir m'-m'saoir là ?

Dit elle en bégaillant