Rosalie attendait ses troisième année sur le terrain de Quidditch. Les élèves se réjouissaient du cours en plein air, car ils savaient qu'une partie pratique suivait la partie théorique. Après avoir testé l'ancien jeu Allemand, ils se demandaient en quoi consisterait le jeu du jour. Les moins à l'aise dans les airs maudissaient le ciel clair. Si seulement il pleuvait des cordes... Ils éviteraient l'exercice pénible et le ridicule en outre.Gabriel Wilton : Quel jeu étudions-nous aujourd'hui ?
Demanda le garçon tout excité.Rosalie : Le
Creaothceann. Mais, attendons que tous les élèves soient là pour commencer.
Déçu, le jeune Durmstrang dût attendre que le reste de ses camarades rejoigne la pelouse verte.Rosalie : Le Creaothceann, est né en
Écosse. Au moyen âge, c'était l'épreuve suprême de la
virilité. Les hommes montraient leur
courage en affrontant des concurrents dans une tâche qui pouvait les mener à la
mort...
Lucy Eden : Un peu comme le tournoi des trois sorciers, non ? Après les vainqueurs sont couverts de
gloire et d'éloges. Ça vaut le coup de tenter ?
Lucy doutait qu'ils aient le droit à une partie pratique à présent. Jamais leur professeur ne les laisserait jouer à un jeu où ils risquaient de perdre la vie.Rosalie : Sa
popularité si forte entraîna l'augmentation de la
difficulté, afin de mieux départager les candidats et toujours montrer ses prouesses. Au XVIIIe siècle, le nombre de morts si élevé entraîna des
manifestations contre le jeu. Des femmes plaidaient la disparition de leur mari. Le ministère de la magie, forcé d'intervenir
interdit le jeu en 1762. Devenu
illégal, sa pratique se limita et le jeu sombra peu à peu dans l'oubli.
Aliénor de Watteville : Alors que le jeu était célèbre et permettait aux hommes de gagner l'amour d'une femme, il fut interdit. Il n'y eut aucune
protestation ? Comment les hommes montraient leurs valeurs alors ?
Rosalie : Si.
Donald Tête-à-Bosses mena une
campagne en 1960 pour son rétablissement dans la liste de sports officiels sorciers. Mais le ministère de la magie maintient l'interdiction aujourd'hui. Quant à ta deuxième question... Le
Quidditch connut un tel essor au XXe siècle, grâce aux progrès techniques améliorant les performances des balais que chacun pouvait montrer son courage sans risquer hautement la mort.
Les élèves reconnurent que c'était vrai. Ils se rappelant vaguement leur cours de première année sur le développement du balai de course et celui de deuxième année sur le Quidditch. Le professeur fit apparaître un second titre dans les airs.Rosalie : Un
périmètre est marqué, selon le nombre de participants.
Chaque joueur doit attacher un chaudron sur sa tête.
Aurora Von Levia : C'est un jeu d'équilibre !
Rosalie : Oui. Avant la joute, des magiciens
ensorcellent des pierres pour les maintenir à
trente mètres au dessus du sol. Au
signal d'une corne ou d'un tambour, les pierres tombent.
Lucy : Et ils doivent en
attraper le plus possible, c'est cela ?
Rosalie : Exactement. Le but est aussi d'avoir la
plus grosse masse possible en additionnant tous les rochers attrapés, ce qui pousse à prendre de grands risques en attrayant les plus grosses. Une fois toutes les pierres dans les chaudrons ou au sol,
on pèse les chaudrons pour savoir qui a le plus lourd et qui est donc le plus brave.
On compte aussi le nombre de pierres, pour déterminer le plus rapide.
Aliénor : Il n'y a pas de
triche ?
Rosalie : Si, effectivement. Suite aux débordements, le règlement
interdit la baguette magique durant l'épreuve. Les joueurs ne peuvent donc plus lancer d'
amplificatum pour faire grossir leur pierres et augmenter le poids sur leur tête, ni lancer de
sortilège d'attraction pour faire venir les pierres à eux. Un sortilège fait qu'au contact du sol, les pierres ne peuvent plus êtres soulevées, pour éviter que des personnes les
ramassent en faisant croire qu'ils attrapent une pierre au ras du sol après une descente en piquet.
Rosalie : Tout dépend de l'époque et des personnes. Le
déshonneur tombe sur le
tricheur si celui-ci est surpris. Il est placé
nu sur la place publique et désigné comme un vilain. Le
sens de l'honneur au moyen âge limitait les triches, mais certains pour qui le sens de ce mot restait inconnu transgressaient les lois.
Le ton de Rosalie s'éteignait dans ses derniers mots. Elle était triste du nombre de mesures de précautions prises par les organisateurs pour empêcher les tricheries. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.Rosalie : Comme vous l'avez compris, les pierres peuvent
chuter sur les candidats, leur briser des os. Elles peuvent aussi les
déséquilibrer. Nous n'allons donc pas jouer au jeu de l'époque.
Elèves : Ooohhhh !
Rosalie : J'ai donc modifié les règles. Ici, les cailloux auront un volume identique aux pierres de l'époque, mais seront aussi légers que des plumes. Donc si vous en prenez une sur la tête, vous en serez pas blessés. Allez, tous aux vestiaires ! Les étoiles filantes vous attendent !
Tandis que ses élèves se changeaient, Rosalie installa le terrain. Elle délimita un carré de trente mètres de côtés et fit léviter les pierres qu'elle avait préparées avant le cours.Rosalie : Tout le monde en place. Répartissez vous aléatoirement dans le terrain. Attention à la collision ! Trois, deux, un...
Le professeur souffla dans une corne magique et des pierres tombèrent. Aussitôt, les élèves se précipitèrent vers le ciel pour tenter d'en attraper le plus possible. Ils allaient trop loin. Pas assez, dur dur de viser pour qu'elles atterrissent dans leur chaudron. Vlan deux élèves se foncèrent dessus. Rosalie contemplait le spectacle, amusée, tout en restant très concentrée sur la tombée des pierres. Quand il n'en resta plus une seule non figée, les troisième année atterrirent.Rosalie : Et maintenant, la pesée !
QUESTIONS1) Quel est le signal de début et fin de jeu ?
/12) Quels balais sont utilisés en cours ?
/13) A votre avis, pourquoi ne pouvez vous pas utiliser vos propres balais en cours ?
/14) Donnez 2 tricheries possibles (citées ou non en cours)
/2REDACTION :
/5Trois sujets au choix, n'en faire qu'un seul. 13 lignes minimum.
A) Racontez votre partie pratique.
B) Vous êtes un homme au XVe siècle et décider de monter votre bravoure en participant à une joute de Creaothceann, racontez votre expérience. Sentiments, échecs, pierres rapportés...
C) Vous êtes une femme au XVe siècle. Votre bien aimé souhaite prouver sa valeur à vos yeux en participant à une joute de Creaothceann. Êtes vous d'accord ? Comment ça se passe ?
