La Salle du Personnel

02/09/2017

Cette pièce était un véritable repère. Un lieu où se regroupait tout les adultes du château plus communément appelés "Monstres" par des élèves qu'eux même appelaient "petiots". Cette salle était localisé à un endroit inaccessible par les élèves. Ce qui en fait le lieu parfait pour que tout le personnel puissent se reposer entre deux cours ou deux heures de colle donné.

Ce n'était pas une pièce exceptionnelle, elle était grande, avec des murs malgré tout en bon état, le sol était fait de bois et de grandes fenêtres donnaient un agréable panorama sur le parc de Poudlard.
Niveau ameublement, ce n'était pas vraiment le luxe. Mais cela suffisait pour que des batailles de plumes puissent éclater de temps en temps. Des tables, des chaises parfois douteuses, un tableau avec le nécessaire pour pouvoir écrire les choses importantes, des petites sucreries aussi vite posées que déjà entièrement mangées, des étagères personnelles histoire d'avoir un semblant de rangement, la sacrée réserve de boisson caféinée pour pouvoir tenir toute une journée !
Peut-être qu'un jour celle-ci aura le droit à une rénovation ?

Avec des yeux externes, on pourrait croire que cette salle ne donne pas envie d'y rester, mais bien qu'améliorable, cette salle était vraiment dans le cœur de tout le personnel. Ce fameux lieu où tous ont pu apprendre à se connaître, où nombreux concours stupides ont pu voir le jour, où grand nombres de fou rire ont pu éclatés voir même une possibilité qu'un ring de boxe soit aménagé temporairement ! Les possibilités de ce lieu sont infinis !

Après tout, tous ont consacré leurs vies à l'éducation et à la vie de petits sorciers qui parfois mériterait bien une petite heure de colle ! Il faut bien pouvoir rigoler et se détendre parfois.

Ah ! Si les élèves savait ce qu'il se passait ici ! Ils ne nous verraient plus de la même façon ! Et déjà qu'ils nous respectent pas, alors n'imaginons pas !

04/05/2017

Libre

*Stephany entra dans la salle du personnel toute excitée. Dans quelques heures, sa magicologiste de sœur viendrait la chercher. La directrice de maison avait tenue à ce que son aînée voit la grandeur de Serdaigle. Elle qui adorait son ancienne maison, elle avait été ravie de savoir que sa sœur allait diriger sa chère maison. Les deux jeunes femmes avait de nombreux souvenirs de moments de complicité dans leur salle commune si accueillante. En ce début de vacances, Stephany avait donc commencer par dormir un peu plus longtemps que d'ordinaire. Après tout, pourquoi s'en privé ? Les élèves le faisaient bien ! Elle en avait aussi profité pour chambrer un peu Lunaë. La bleue et bronze et la vert et argents passaient beaucoup de temps à se chamailler et à taquiner leurs collègues.
Durant les deux jours de congés qu'elle avait réussi à négocier avec Rosalie cette ambiance allait lui manquer. Chez elle, les fêtes n'était pas célébrées dans la plus grande des joie car c'était à cette époque vingt ans plus tôt que Dean Hall était mort.
Une larme coula sur la joue de Stephany qui l'essuya rapidement et se mit à observer la salle... *

Fondatrice Messages : 1271 Date d'inscription : 01/05/2017

je te rejoins Stephany !

J'avais quitté le château quelques temps pour passer du temps avec ma famille. Avec mes occupations à Poudlard, je les avais un peu oublié, du moins laissé dans un coin de ma tête. Je ne voulais pas leur laisser croire que l'école envahissait toute ma vie au point de ne plus leur consacrer aucun temps. C'est pourquoi, j'avais coupé les liens avec le monde magique. Ce petit temps de repos m'avait fait beaucoup de bien. Il était maintenant l'heure de retourner à mon travail. Voyons voyons. Je préparerais un nouveau cours de vol sous peu. Je venais de participer à l'activité d château. Il ne me restait plus qu'à saluer mes collègues. Je rentrais dans notre toute nouvelle salle du personnel. J'aperçus la responsable de Serdaigle.

- Bonjour mademoiselle Hall, comment allez-vous ?

Je m'approchai vers elle, mon sac sur l'épaule gauche. Je posai celui-ci à côté d'un canapé. J'aperçus alors des larmes qui coulaient sur ses joues. Inquiète, je me rapprochai de la jeune femme.

-Quelque chose ne va pas ? Je peux vous aider ?

04/05/2017

*Mon cher père, auror et cuisinier à ces heures. Les souvenirs se mirent soudain à déferler telles des vagues de l'atlantique. Moi recevant mon premier vélo, les fêtes à la Nouvelle Orléans puis plus tard, notre arriver en Irlande, alors que j'avais sept ans. Des heures à jouer dans les vagues de la péninsule de Dingle, mon père cuisinant en chantant avec ma mère au filde.
L'admission à Poudlard de mon aînée, sa répartition à Serdaigle comme notre mère. Ma joie de la rejoindre lorsque j'eu onze ans à mon tour. Poudlard que j'avais temps aimé étant situé en Écosse qui ressemblait temps à ma chère Irlande. Puis, cette tragique journée du 24 décembre alors que cela ne faisait que quelques mois que j'étais à Poudlard. Ce jour qui en suivit bien d'autres après la mort de mon père. Dix-huit ans plus tard, après de nombreux noël à écrire au Père Noël que mon père revienne bien que je savais cela vain.
Plongé dans mes pensées, menaçant d'éclaté en sanglots, il me fallut plusieurs minutes pour me rendre compte que je n'étais plus seule.
Mademoiselle Brigthon était entrée dans la salle. Elle s'approcha de moi, me saluant et me demandant comment j'allais. J'aurai pus lui mentir, lui dire que je pleurai de joie. Mais c'était aussi ma patronne.

- Bonjour mademoiselle Bringthon. Je vous dirais bien que tout va bien, mais je ne suis pas certaine d'être très crédible.
Malheureusement, je ne vois pas ce que vous pourriez faire. Je pensais au passé. Au fait qu'il y a de ça dix-huit ans jour pour jour, alors qu'avec ma sœur nous finissions nos bagages pour rentrées à la maison pour les vacances, nous avons appris la mort de notre père. J'avais onze ans et même si on vit loin de sa famille, à onze ans, on a encore besoin d'un père...

Fondatrice Messages : 1271 Date d'inscription : 01/05/2017

J'écoutai Stéphany avec attention. Elle était franche, d'une tristesse éprouvante. Elle avouai qu'elle pleurait l'anniversaire de la mort de son père dix-huit ans plus tôt. Instinctivement, je posai ma main sur son épaule en signe de réconfort et de soutien. Je ne pouvais ramener son père à la vie, mais je resterai près d'elle tant qu'elle serait en état de faiblesse. Je voulais lui redonner la joie de vivre. Mais cela ne serait-il pas un déshonneur et un manque de respect au deuil ? Mieux valait accepter la mort. Accepter une blessure permettait ensuite sa guérison.Que dire dans ces moments-là ? De mon autre main, je saisis ma baguette et fis apparaître une tisane. L'infusion de camomille évacuerait ses tensions psychiques et l'aiderait à surmonter le stress. Je l'avais prise dans la cuisine du château. Je lui tendis.

- Buvez, cela vous soulagera.

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